Christophe Ney : « On veut aller en finale »

Invité « surprise » des demi-finales de la Luxembourg Basketball league, l’Arantia Larochette ne compte pas s’arrêter là et s’avance vers le champion en titre mort de faim. Pour le coach, Christophe Ney, son équipe a tout pour aller au bout.

Qu’est-ce que vous avez ressenti au coup de sifflet final, dimanche, avec ce petit point en plus qui vous permet de battre Ettelbruck (102-103) et de décrocher votre billet pour les demi-finales ?

C’était un peu du soulagement d’être parvenu à garder l’avantage jusqu’au buzzer. On avait quand même 10 ou 12 points d’avance quelques minutes plus tôt. On a eu du mal à finir ce match… Mais on a ressenti qu’on était la meilleure équipe sur l’ensemble des trois matchs, cela aurait été assez injuste de ne pas passer.

Jamison Overton a fait un match stratosphérique en inscrivant 45 points. Il est l’artisan principal de cette victoire ?

Oui, à première vue. Mais il s’agit d’un travail d’équipe. Et il peut briller comme ça aussi grâce au jeu de l’équipe. Lui-même d’ailleurs est un joueur très collectif, qui fait des passes, qui prend très souvent les bonnes décisions. Et puis il ne fait pas qu’attaquer… Il a montré sur cette série qu’il était également un très bon défenseur. C’est lui qui prend Philippe Gutenkauf à partir du deuxième match et c’est là que la série bascule car leur meilleur joueur est sous contrôle.

Vous êtes l’équipe surprise de ces demi-finales. Mais, dans la fond, votre présence à ce stade de la compétition ne vient que valider un travail sur le long terme et une grosse montée en puissance ces derniers mois. Comment analysez-vous cette réussite ?

D’un point de vue purement mathématique, avec l’équipe au complet, on est mieux que ce que le classement laisse transparaître. Sur la phase retour, on fait neuf victoires et deux défaites, c’est le meilleur bilan avec Steinsel. C’est historique pour le club d’être là, mais ce n’est pas une si grande surprise. Avec l’effectif au complet, je considère que l’on est une des meilleures équipes.

Maintenant que vous êtes en demi-finale, il n’y a plus vraiment de limites ?

Oui, bien sûr ! On n’y va pas pour perdre. On est sur une bonne dynamique, tout le monde est confiant. Et on veut aller en finale. Ce quart de finale nous a aussi montré qu’on pouvait le faire, on est passé face au vainqueur de la coupe, un des cadors du championnat.

Vous affrontez le champion en titre, dès demain, pour la première manche. Quel schéma allez-vous tenter de mettre en place pour les déstabiliser ?

Il n’y a pas de secret ou de plan ! Dès lundi, j’ai un peu regardé ce qu’ils avaient fait contre Contern. Mais honnêtement, en un jour, on ne peut pas préparer grand-chose. On va se focaliser sur qu’on sait faire. On n’a pas assez de temps pour faire autrement.

Vous avez annoncé que vous arrêtiez à la fin de la saison avec l’Arantia. Finir sur un titre, ce serait magnifique non ?

Oui, mais bon… On a déjà fait plus que ce que tout le monde attendait. Mais la possibilité de le faire est là ! Si ça ne se fait pas, on aura quand même réalisé une très belle saison. Mais le titre serait effectivement la meilleure manière de partir…

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