Auteur d’un exercice 2022/2023 de très bonne qualité, le Titus peine à surfer sur la dynamique qui faisait de lui un prétendant légitime en début de saison aux places européennes, voire mieux. Mais rien n’est fait pour le Titus qui est proche des places européennes et qui affronte ce week-end Hostert pour une place en 8e de finale d’une compétition qui pourrait l’emmener sur la scène continentale.
Une équipe qui a su conserver des joueurs comme Abreu, Tekiela, Merk, Steinmetz, qui vient en plus s’enrichir avec des individualités telles que Pantschenko, Saban, Trento ou Fuss, le tout dirigé par le Dribble d’Or du meilleur entraîneur de BGL Ligue, ce Titus version 2023/2024 avait tout en début de saison, d’un favori pour aller chercher une place européenne et même pourquoi pas ennuyer le Progrès et Hesperange dans leur lutte annoncée pour le titre de champion.
Or, malgré ça, le début de saison de Pétange n’est pas à la hauteur des attentes placées en lui. Victorieux du Swift, le Titus a perdu face à Rosport Wiltz et au Racing, et a fait nul contre Schifflange, Niederkorn et Strassen en ayant à chaque fois mené par deux buts d’écart. Usés mentalement ou physiquement ? Rien de tout cela selon son dernier rempart, André Barella : « On savait qu’on ne réalisait pas le démarrage éspéré, on s’est donc parlé après le match face au Racing pour se dire les choses franchement et depuis ça va mieux. » En effet, depuis cette fameuse prise de parole des leaders dans le vestiaire, après la désillusion connue dans la capitale qui éloignait Pétange des places européennes, les hommes de Yannick Kakoko ont su éviter le piège Bissen en coupe de Luxembourg et sont venus facilement à bout de Mondercange avant de s’offrir le derby face à Käerjéng, en championnat. Assez pour dire que la saison est enfin lancée ? « On a une équipe de qualité qui travaille bien en ce moment, je suis persuadé que nous allons continuer à gagner afin de retrouver la place qui est la notre, dans le haut du classement. », selon son attaquant de pointe Jonathan Benteke. Pour se faire, Pétange aura fort à faire car le calendrier qui l’attend s’annonce coriace : Mondorf, Differdange, Dudelange, la Jeunesse et le Marisca vont se présenter tour à tour face aux coéquipiers d’André Barella qui savent pertinemment que s’ils veulent valider un ticket pour l’Europe, ils devront enchaîner les bons résultats dans ces rencontres qui l’opposera à des concurrents directs.
Le début de saison est certes laborieux, mais l’Union est loin d’être distancé au classement où il n’accuse que quatre points sur le Progrès et cinq sur le Swift, respectivement troisième et second de BGL Ligue.
Un rêve européen qui pourrait passer par la coupe
Pas le temps de réfléchir à ce programme chargé en championnat, Pétange a rendez-vous avec la coupe ce week-end. Une compétition qui se révèle être un objectif cette saison, selon son portier : « À titre personnel, je reste sur deux éliminations frustrantes, une face à Dudelange où on aurait pu l’emporter et une face au Racing l’année d’avant. On sait qu’en coupe c’est très compliqué, mais ça ne change rien, on a faim de victoires et on a vraiment les capacités de jouer sur les deux tableaux. » En 16e finale, le Titus va croiser le fer avec Hostert et son attaque de feu en Promotion d’Honneur mais hors de question de sous estimé l’adversaire d’après Benteke : « Je n’étais pas là l’année dernière quand mes coéquipiers ont affronté Hostert, mais à titre personnel, on peut jouer contre n’importe quelle équipe, ma préparation ne changera pas. Je rentrerai toujours sur le terrain avec la même détermination et la volonté de marquer. On sait que la coupe peut nous emmener vers l’Europe, à nous de faire le nécessaire. » En gagnant ses quatre prochaines rencontres dans cette compétition, Artur Abreu et son équipe disputerait alors la finale au Grand Stade et pourrait offrir à toute une ville le prestige des matchs de Coupe d’Europe.
