Mickael Garos : « On veut repartir du bon pied »

Milieu défensif expérimenté de 35 ans, Mickael Garos s’épanouit pleinement dans son nouveau club et revient avec nous sur le début de saison de son équipe et sur le match de demain à Differdange.

Après un début de saison de qualité, Schifflange semble s’essouffler comment peux-tu expliquer cela ?

C’est vrai qu’on a bien démarré le championnat et qu’en ce moment on traverse une période un peu plus difficile et pour l’expliquer c’est compliqué. Si on regarde nos matchs, on se rend compte que nous sommes bien mieux contre les plus gros comme le Progrès ou Pétange qui faisaient le jeu et qui nous laissaient des espaces. À contrario, si tu prends notre match face à Kaerjéng, ils avaient un bloc bas et on a eu beaucoup de mal à le contourner et nous nous sommes inclinés.

À titre personnel comment te sens-tu dans ton nouveau club ?

Je me sens super bien, à tous les niveaux. Je suis arrivé au sein d’un club où je retrouve le côté familial, chose que je ne retrouvais plus dans les plus gros clubs où j’ai évolué. À Dudelange, Hesperange ou même au Racing, c’était plus « pro » . Là, on a un très bon groupe. Je prends des exemples qui peuvent paraître bêtes mais le fait de manger souvent ensemble, de faire des activités en groupe ça amène une vraie cohésion dans le vestiaire et c’est ce qu’on a su faire.

Qu’est ce qui change par rapport à ce que tu as connu avant ?

À Dudelange ou Hesperange tu sais que tu es à chaque fois dans la meilleure équipe du championnat, donc tu n’as pas le droit à l’erreur. Schifflange c’est un promu, ça faisait plus de vingt ans qu’ils n’étaient pas en BGL Ligue donc tu arrives dans un projet où les attentes sont différentes. Lorsqu’une équipe monte tu sais très bien que c’est difficile. L’objectif ici c’est d’obtenir le maintien le plus vite possible donc la pression est moindre, alors que dans les autres clubs il fallait tout le temps s’imposer.

Être les premiers à faire tomber Differdange, est-ce un objectif ?

Je dirai pas que l’objectif c’est qu’on soit les premiers à les faire tomber, après on reste des compétiteurs on veut gagner ce match. Et on sait que comme tous les matchs ça sera difficile, mais on aimerait repartir du bon pied en faisant un bon résultat.

Quels seront les ingrédients pour battre le leader ?

Il faudra être costaud, solidaire, s’arracher et se battre les uns pour les autres. On devra être tueur dans les deux surfaces, dans ce genre de match ça se joue très souvent à l’envie et il faudra être clinique au moment opportun.

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