Pour le meilleur et pour le pire : Éric Delobel

Arrivé au Luxembourg en 1994, Éric Delobel – plus connu sous le nom de « Rico » – milieu offensif à la patte gauche soyeuse, est revenu pour nous sur quelques moments qui ont marqué sa carrière de footballeur.

Quelle est selon toi ta plus grosse performance individuelle sur un terrain ?


S’il y en a une qui m’a marqué, c’est à Käerjeng. Je m’étais fait opérer de l’adducteur quelques
semaines plus tôt et quand j’ai repris l’entraînement, je ne m’attendais pas à être pris dans le groupe avant quelques semaines. Mais le coach, Angelo Fiorucci, m’a fait jouer directement et on avait gagné, j’avais mis deux buts, dont une reprise de volée, c’est un excellent souvenir.


Dans quel club as-tu signé ta première licence de football ?


J’ai signé ma première licence au FC Devant-les-Ponts, c’était le club de mon quartier, mes parents avaient leur maison à côté, mon père évoluait aussi dans ce club à l’époque, donc c’est tout naturellement que j’ai commencé là-bas avant de prendre la direction du FC Metz.


Quel est votre club de cœur, celui que vous placez au-dessus des autres, et pourquoi ?


Le FC Thionville est le club où j’ai passé mes meilleures saisons, on était une bande de potes et on
jouait bien au ballon. Au Luxembourg, j’ai retrouvé cet esprit familial à Käerjeng, où humainement
c’était vraiment le top, nous sommes parvenus à atteindre l’objectif fixé par le club qui était la
montée en Division nationale. Au-delà de ça, nous étions aussi une bande de potes, il y avait du
monde au stade et les bénévoles qui gravitent autour de ce club étaient tellement attachants ! Je ne garde que de très bons souvenirs de mon passage à l’UNK.


Quel est ton pire souvenir dans le football ?


Sans aucun doute la demi-finale de Coupe Gambardella que nous avons perdue avec le FC Metz
face au PSG. On dominait ce match de la tête et des épaules, mais nous étions menés 1-0 et sur un contre, on a un 3 contre 1 à jouer, mais on ne va pas au bout de cette action et on perd ce match. On a fait un match abouti ce jour-là, qu’on n’aurait jamais dû perdre. J’étais très frustré.


Quel est le joueur le plus fort avec qui vous ayez joué ?


Je dirais tout de suite Gabriel Lopes, à Beggen ! C’était un attaquant qui était techniquement
largement au-dessus du lot, et physiquement c’était une machine. J’ai pris énormément de plaisir à jouer derrière lui. C’est un joueur qui aurait dû faire une carrière professionnelle.


Quel est le joueur le plus fort que tu aies affronté ?


J’ai eu la chance d’affronter pas mal de bons joueurs, mais si je devais en sortir un du lot, je dirais
Manuel Gomes. C’est drôle, car j’avais évolué avec lui à Thionville et c’était un plaisir, puis j’ai
joué contre lui quand j’étais à Beggen et lui à Dudelange, et là ça me faisait moins rire ! C’était une pieuvre, même quand tu le dribblais, il revenait sur toi avec ses longues jambes (rires).


Quelle est la meilleure ambiance que tu aies connue ?


Avec Beggen, nous avions joué à Dudelange, au stade Jos Nosbaum, l’année où ils sont devenus
champions. Le stade était plein, c’était d’ailleurs souvent le cas à Dudelange à l’époque. Quand je vois aujourd’hui l’affluence dans les stades en BGL Ligue, je me dis qu’il y a un moment où
quelque chose n’a pas été bien fait.

Dans quel club aurais-tu rêvé de jouer ?


Mon rêve de footballeur quand j’étais plus jeune était de jouer pour le FC Barcelone. Le style de jeu de redoublement de passes du Barça est à coup sûr celui dans lequel je prendrais le plus de plaisir, et que dire de ce stade gigantesque ? Jouer au Camp Nou, ça doit être la folie.

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