Luxembourg 3 – 1 Islande : les notes du match

Troisième victoire consécutive pour les Roud Léiwen qui, rencontres après rencontres, trouvent des certitudes sur un onze de plus en plus établi. Notes des protagonistes de la rencontre.

Anthony Moris (7) : Un jeu au pied inconstant en début de rencontre qui a fait passer quelques sueurs froides aux supporters. Derrière, le portier s’est remis en selle et a regalé par certaines superbes relances ainsi qu’une présence toujours rassurante sur la ligne. Ne peut rien sur le but encaissé.

Marvin Martins (7) : Une présence offensive quasi constante lors d’une première période où il a été une vraie menace. Plus focalisé sur l’aspect défensif en seconde période, avant d’être remplacé par Laurent Jans, auteur d’une excellente entrée.

Mica Pinto (6) : Moins présent aux avant-postes que Martins, Mica Pinto a bien tenu la baraque derrière. Une prestation solide de l’arrière-gauche.

Chanot (8): Chanot, c’est quand même une vie. Le type a décidé de quitter l’une des plus belles villes du monde pour aller vivre sur une des plus belles îles du globe. Le tout en s’offrant une masterclass contre l’Islande, tranquillement, au passage. On dit pas qu’on est envieux, mais pas loin quoi.

Mahmutovic (8) : Hormis sa petite gaffe qui lui coûte un jaune en début de match, le défenseur central a été tout simplement monstrueux, à l’image de sa double intervention en fin de première mi-temps. Cuit et averti, il est remplacé par Gerson qui a fait le job.

Christopher Martins (7) : On a senti que son jaune extrêmement sévère reçu en première période l’a un peu bridé. Mais, en deuxième mi-temps, Kiki est comme souvent devenu la tour de contrôle et de lancement d’une équipe qui a énormément bénéficié de sa solidité. Indispensable.

Leandro Barreiro (7) : On a envie de penser que les 187 kilomètres qu’il a parcouru pendant le match était pour nous remercier de l’avoir mis en cover de notre dernier magazine. Mais non, c’était juste un match standard pour le milieu. 

Matias Olesen (5) : Pas sa meilleure performance sous le maillot luxembourgeois. Volontaire, oui, mais parfois un peu emprunté et pas nécessairement disponible au meilleur des moments. Après, on s’en fout pas mal, on a gagné.

Danel Sinani (7) : Comme toujours, il est la garantie technique de cette équipe. N’hésitant pas à revenir plus bas, l’ailier a guidé ses hommes, avant de marquer le but de la libération dans les derniers instants. Un déchet technique parfois assez inhabituel, mais on s’en fout pas mal, on a gagné.

Yvandro Borges (7) : Malgré son âge précoce, il est déjà en train de tester ses fans. Il a donc fait le choix de faire une première mi-temps transparente, pour voir qui allait douter de lui, avant de foutre un bordel pas pareil en seconde période et de terminer le match avec un but et une passe décisive. Plus fort qu’un diesel, et bien plus sain pour la planète. Remplacé par Dardari, qui s’est offert un souvenir inoubliable. C’est pas beau ça ?

Alessio Curci (8,5) : Un match de dingue, tout simplement. Dans l’abnégation, la combattivité, le sens du sacrifice, mais aussi la qualité technique, Alessio a offert son meilleur match sous les couleurs luxembourgeoises. Et en plus, il nous a permis de claquer le jeu de mot de la soirée avec Horreur Magnusson. Tout simplement énorme. Remplacé par Thill, qui a kiffé, tout simplement. 

Luc Holtz (8) : En posant un onze sur le terrain particulièrement ambitieux et toujours à la recherche d’un jeu plaisant, le sélectionneur a transmis à son équipe la soif d’enchaîner. Des remplacements très judicieux qui ont apporté une réelle fraicheur.

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