La BGL Ligue, Doha dans l’oeil

Pendant que les principaux championnats du monde entier se sont mis sur pause pendant la Coupe du Monde au Qatar, la BGL Ligue poursuit son bonhomme de chemin. Au Luxembourg, joueurs et entraîneurs gardent un œil attentif sur Doha et ses alentours depuis trois semaines.

« Après l’entraînement, on se réunit tous dans le vestiaire pour regarder la fin du match sur un téléphone ». A Strassen, la Coupe du Monde se vit à fond et après l’entraînement, Nicolas Pérez et ses partenaires ne perdent pas une minute pour rattraper la rencontre de 20h en cours de route. « On est tous unis, c’est vraiment bien. Ça chambre beaucoup car il y a beaucoup de Portugais, des Espagnols, des Français. Il y en a même qui s’inventent des nationalités : ils étaient Anglais et deviennent Brésiliens », s’amuse l’attaquant arrivé à l’été 2021. Dans la capitale, le Racing vit également au rythme du mondial. Comme le reste de l’année, les débats fusent dans le vestiaire. « On pourrait participer au Canal Football Club ou à l’After Foot sur RMC », confie Kevin Nakache. « On a un vestiaire plutôt bon en matière de débat. On a des avis bien tranchés. Une Coupe du Monde, ça rassemble toujours. On a bien chambré les Allemands quand ils se sont fait sortir ! »

« Tu ne vois qu’un résumé, tu ne sais pas si l’Équipe a bien joué. »

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La Coupe du Monde est un prétexte supplémentaire pour s’octroyer le droit d’enfiler une bonne pizza après l’entraînement ou le match du week-end. C’est là que, malheureusement, le bât blesse. Si les principaux championnats du monde entier se sont mis sur pause pendant un mois, d’autres championnats comme la BGL Ligue se poursuivent. « C’est particulier. Je pense que ce n’est pas une bonne idée d’interrompre les autres championnats et de jouer cette Coupe du Monde maintenant », regrette Dinis De Sousa, entraîneur du FC Mondercange. « On n’arrive pas à suivre les matchs. Je n’ai pu en voir que deux pour l’instant. À 11h, à 14h, on travaille. Tu ne vois qu’un résumé, tu ne sais pas si l’équipe t’a plu, si elle joue bien. Ça n’a pas du tout la même saveur ». D’habitude, l’entraîneur luxembourgeois ressent « une petite adrénaline » qu’il ne retrouve pas sur cette édition, même si « l’on voit des grands matchs et les meilleurs joueurs ».

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La plupart des équipes de BGL Ligue s’entraînent le soir et ne voient que la deuxième mi-temps des matchs programmés à 20h. « Au Racing, on a de la chance parce qu’on s’entraîne à 17h30, donc on voit la première mi-temps du match de 16h et la totalité de celui de 20h », reconnaît Kevin Nakache. « Parfois, on manque de belles affiches comme le Brésil parce qu’on s’entraîne à 19h. On voit une partie de la deuxième mi-temps », regrette de son côté Nicolas Perez. Le problème se répète aussi le dimanche, jour de match pour la majeure partie du championnat. Le joueur de Strassen se souvient encore du huitième de finale de son équipe de France face à la Pologne. « Dès que le match était fini, je voulais savoir le score. C’est vrai qu’on joue en même temps, donc ça nous fait un peu maronner ». Pas de panique, les Bleus de Kylian Mbappé défient cette fois l’Angleterre d’Harry Kane samedi soir à 20h et Kevin Nakache aura les yeux rivés sur sa télévision. « ll n’y a pas entraînement, pas de match : c’est parfait. »

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