Pour le meilleur et pour le pire avec Daniel Da Mota

Daniel Da Mota est un joueur emblématique de la sélection nationale et du football luxembourgeois. Passé notamment par Etzella puis le F91, l’attaquant aux 77 sélections revient avec nous sur les moments forts de sa carrière. 

Quel est ton plus beau souvenir sur un terrain ?

Je dirai le match contre le Portugal en 2012, où j’ouvre le score pour le Luxembourg. Le stade était plein donc c’était top, et même si on finit par perdre, ça reste un super souvenir. J’ai aussi envie de souligner le match nul contre la France qui reste forcément dans ma mémoire également.

Dans quel club as-tu signé ta première licence de football ?

C’était à Ettelbruck, à l’âge de 10 ans, ce qui est presque tard pour un jeune qui démarre le football. C’était d’ailleurs une coïncidence, car c’est le père d’un ami qui nous a demandé si on ne voulait pas intégrer un club de foot. C’est comme ça que tout a commencé.

Quel est ton club de coeur, celui que tu places au-dessus des autres, et pourquoi ?

En étant jeune, c’était forcément Etzella, puisque j’ai fait 5 très belles années là-bas. Et forcément Dudelange, où j’ai passé 9 ans et où nous sommes passés par de très bons moments. 

Quel est ton pire souvenir dans le football ?

J’en ai deux. Le premier est une défaite à la maison contre Israel, où on perd 6-0. Ce jour-là, on n’arrivait à rien. Le second, c’est une défaite en Suède où on perd 8-0. C’était arrivé à peine un mois après notre match nul contre la France. La Suède avait eu un maximum de réussite, et à chaque fois qu’ils tiraient au but, ça finissait au fond. 

Quel est le joueur le plus fort avec lequel tu as joué ? 

 À Dudelange il y en a eu pas mal, mais je vais quand même dire Steinmetz. En 2012, quand on fait les qualifs de Ligue des champions où on est éliminé à Salzbourg, il m’avait vraiment impressionné. Aurélien Joachim m’avait également épaté l’année où l’on avait évolué ensemble.

Le joueur le plus fort que tu as affronté ? 

J’ai affronté beaucoup de joueurs exceptionnels, mais je vais dire Eden Hazard. À l’époque, il était incroyable. Pour compléter, il y a deux autres joueurs qui sont impressionnants quand tu es face à eux, c’est Iniesta et Pirlo. Tu as l’impression que c’est juste impossible de leur prendre le ballon, et qu’ils voient tout avant tout le monde.

Quelle est la meilleure ambiance que tu aies connue ? 

Lors d’un match en Irlande du Nord, en 2012, 3 jours après le match contre le Portugal. On avait fait match nul là-bas, et les supporters avaient chanté pour nous. La tribune derrière le but était pleine, avec plusieurs milliers de personnes qui nous encourageait, donc ça reste dans ma mémoire.

Dans quel club tu aurais rêvé de jouer ? 

Forcément dans un de mes clubs de coeur, donc soit Porto, soit le Real Madrid. 

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