Narges Mohammadi, nouvelle lauréate du prix Nobel de la paix

Narges Mohammadi est une militante iranienne des droits de l’Homme, qui a consacré sa vie à défendre les droits fondamentaux et la justice dans son pays, malgré les nombreuses épreuves et les menaces auxquelles elle a dû faire face. Son courage et son engagement indéfectible en font une figure emblématique de la lutte pour les droits de l’homme dans son pays et dans le monde entier.

Née en 1972 à Zanjan, en Iran, Narges Mohammadi a fait ses études en génie électrique avant de se tourner vers l’activisme. Elle a rejoint le Centre pour les défenseurs des droits de l’homme en Iran (DHRC) en tant que vice-présidente en 2008, où elle a commencé à travailler sur des dossiers liés aux droits des femmes, des enfants et des prisonniers politiques. L’une des causes les plus notables défendues par Narges Mohammadi est celle des prisonniers politiques en Iran.

Elle a dénoncé les conditions inhumaines dans lesquelles sont détenus de nombreux prisonniers d’opinion et a plaidé pour leur libération. Elle-même a été emprisonnée à plusieurs reprises en raison de son activisme, passant de longues périodes derrière les barreaux pour avoir osé critiquer le gouvernement iranien. L’un des moments les plus marquants de sa lutte a été sa condamnation à 16 ans de prison en 2016, principalement pour son travail en faveur des droits de l’Homme.

Actuellement emprisonnée

Cette peine a suscité une indignation mondiale, de nombreux gouvernements et organisations de défense des droits de l’homme appelant à sa libération immédiate. Face à une pression internationale croissante, Narges Mohammadi a finalement été libérée en 2018 après avoir purgé une partie de sa peine. Malgré les persécutions, les emprisonnements et les séparations avec sa famille, la nouvelle lauréate du prix Nobel de la paix n’a jamais renoncé à sa lutte. Son courage et sa détermination ont inspiré de nombreuses personnes à travers le monde, faisant d’elle une icône de la résistance pacifique et de la défense des droits de l’homme.

De nouveau emprisonnée en 2019, elle est libérée e 8 octobre 2020, avant de se retrouver encore une fois derrière les barreaux quelques mois plus tard. Condamnée dans un premier temps à 30 mois de prison, auxquels est ajoutée une peine supplémentaire de huit ans en 2022, et encore d’une année d’enfermement de plus en 2023.

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