Presque une semaine après les attaques du Hamas en territoire israélien, Tsahal a ordonné à 1,1 million de civils d’évacuer le nord de la bande de Gaza.
Jour après jour, l’offensive de l’armée israélienne sur la bande de Gaza se précise. Tôt ce vendredi matin, elle a appelé plus d’un million de civils vivant au nord de la bande de Gaza à évacuer. Une décision que l’ONU juge irréaliste : « Il est impossible qu’un tel mouvement s’opère sans des conséquences humanitaires dévastatrices », a déclaré un porte-parole des Nations Unies. Des mouvements de troupes ont également été signalés, de Ashdod vers l’enclave palestinienne.
Rien ne semble en tout cas pouvoir stopper l’offensive israélienne, et les déclarations du chef de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi laissent peu de place au doute : « Nous allons apprendre, enquêter, mais maintenant, c’est l’heure de la guerre », a-t-il déclaré. Désormais c’est une course contre-la-montre qui débute pour la population du nord de Gaza, mais comment un million d’habitant pourrait se déplacer alors que les réseaux routiers sont détruits et l’essence une denrée rare ? Et avec une superficie de seulement 365 km² pour un peu plus de deux millions, d’habitants, la bande de Gaza est extrêmement dense, et la population venue du nord du territoire ne peut techniquement pas se retrouver intégralement au sud.
L’Egypte ne veut pas accueillir de réfugiés palestiniens
Comme à chaque escalade de violence dans un conflit qui dure depuis 75 ans, la position égyptienne est suivie avec attention. Clairement, l’Egypte ne veut pas accueillir de réfugiés palestiniens sur son sol afin d’éviter qu’une situation temporaire ne devienne permanente. Et inversement les Palestiniens craignent en cas de départ que le voyage vers le pays dirigé par le maréchal Al-Sissi soit sans retour.
Autre information à retenir ce vendredi matin, l’ONG Human Rights Watch affirme, vidéo à l’appui, qu’Israël a utilisé des munitions au phosphore blanc lors de ses récents bombardements sur Gaza.
