L’Amasie, futur supercontinent ?

Vous connaissiez sans doute la Pangée, ce supercontinent existant il y a environ 300 millions d’années. Et bien d’ici ce même laps de temps, un nouveau supercontinent se formera sur notre planète selon les résultats d’une étude scientifique.

Organisme sans cesse en mouvement et en évolution, notre planète n’en a pas terminé avec la dérive des continents. Remontons tout d’abord à une époque très lointaine. Selon le cycle de Wilson, plusieurs supercontinents se sont succédés, le premier nommé Vaalbara s’est formé il y a plus de 3 milliards d’années, avant l’apparition de Ur (il y a 3 milliards d’années), puis de Kenorland (il y a environ 2,7 milliards d’années), avant Columbia, Rodinia, Pannotia, et enfin la Pangée il y a 300 millions d’années.

Après environ 100 millions d’années, la Pangée s’est finalement disloquée, donnant ainsi naissance au Gondwana et au Laurasia. Ces derniers supercontinents se sont eux aussi morcelés ensuite, ce qui a donné notre représentation actuelle des continents terrestres. Mais ce ballet des continents ne va pas s’arrêter là, comme le confirme une étude parue dans la revue scientifique The National Science Review.

Un mouvement d’extroversion

Cette étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université de Curtin en Australie et de celle de Pékin en Chine, donne des indices sur ce à quoi pourrait ressembler notre planète d’ici 300 millions d’années. Selon eux, la dérive des continents dans une phase d’extroversion, amènerait à la fermeture d’un océan comme le Pacifique, suite à la collision de l’Amérique avec l’Asie (d’ou le nom Amasie).

L’Australie devrait elle aussi rencontrer l’Asie, et ainsi relier cette dernière à l’Amérique suite à la « fermeture » du Pacifique. Pour arriver à ces conclusions, l’équipe scientifique s’est dotée d’un ordinateur permettant de réaliser une projection géodynamique en quatre dimensions, prenant en compte des paramètres tels que l’épaisseur de la lithosphère (la couche externe du globe terrestre, épaisse de 100 à 200 km), et les ondes sismiques.

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