La crise sanitaire n’a pas eu d’influence sur les tendances qui ont
émergé l’été dernier à une nuance près. Le marché des cycles pour
enfants a explosé. «Des ventes multipliées par cinq », explique Andy
Schleck. « Le beau temps de l’an dernier a certainement joué un
rôle dans ce choix. L’idée d’en mettre sur les listes de communion a
aussi germé et puis le changement de mentalité générale a poussé
la vente dans ce sens », ponctue l’ancien professionnel.
Chez les adultes, les deux modes apparues il y a plusieurs mois
ont persisté. La vente de vélo Gravel a encore pris un peu plus de
poids ces deniers mois. Ces montures hybrides inspirées à la fois
du vélo de route, du vélo de randonnée et du cyclo-cross font un
tabac. «D’abord en mode mécanique mais aussi avec assistance
électrique », explique Olivier Kohnen. «A la base, ça n’a pas la
fonction d’un VTT car il ne permet pas de descendre des escaliers
mais des modèles à suspensions sont apparus avec des cadres qui
permettent d’absorber les chocs.»
Electrique, le mot est lâché depuis plusieurs années et pas question
d’essoufflement de ce côté. «Il y a l’appréhension de faire de
grandes distances et la peur de la difficulté d’où le recours à l’assistance électrique », poursuit le propriétaire de l’enseigne LuxBikes.
«Désormais, toutes les gammes de vélos sont déclinées en version
électrique. Chez moi, ça représente 90% de mes ventes.» Seuls les
vélos de course destinés à la compétition échappent à la règle.
La dernière nouveauté (photo) est aussi un compromis entre plusieurs types de monture. «Ce dernier créneau en train de prendre
son envol, c’est un mélange de vélo de ville avec un VTT sans
garde-boue ni tube horizontal qui freine parfois certaines personnes
qui ont peur de glisser ou simplement de s’asseoir sur la selle »,
explique encore Olivier Kohnen.
