Le Japon retrouve la flamme

Le relais de la flamme olympique a débuté ce jeudi à Fukushima. Quarante-sept préfectures japonaises seront traversées avant son arrivée à Tokyo pour la cérémonie d'ouverture.

On s'avance à pas feutrés vers les jeux Olympiques de Tokyo comme si de rien n'était. Un rendez-vous qui ne ressemblera pourtant à aucun autre et qui n'accueillera aucun supporter étranger.

Le président du Comité Olympique International (CIO) Thomas Bach a félicité le comité organisateur.

Le relais de la flamme véhiculera un message de paix et de solidarité: «L'espoir éclaire notre chemin», rappelant l'importance de l'unité dans l'épreuve que traverse la planète depuis un an.

Le compte à rebours est ainsi lancé et la vasque olympique s'embrasera dans 121 jours.

Le voyage de la flamme a commencé dans le centre d'entraînement national de football J-Village à Naraha. Les membres de l'équipe de football Nadeshiko Japan qui avaient remporté la Coupe du monde féminine en 2011 ont été les premières relayeuses. Elles ont ensuite transmis la flamme à Owada Asato, 16 ans, originaire de Fukushima. La flamme va maintenant poursuivre son périple, traversant 859 municipalités japonaises, jusqu'à sa destination finale, le stade olympique de Tokyo.

Ce coup d'envoi intervient un peu plus d'un an après l'arrivée au Japon, le 20 mars 2020, sur la base aérienne de Matsushima à Miyagi, de la flamme olympique, laquelle avait été allumée à Olympie en Grèce. En raison du report des Jeux d'un an, la flamme olympique avait élu domicile au Musée olympique de Tokyo avant de se rendre dans 14 préfectures et 86 municipalités du pays, où elle avait été accueillie avec un enthousiasme débordant par la population et les médias japonais. D'après les estimations, plus de 62 000 personnes se sont déplacées pour la voir.

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