Kempes Tekiela : « Contre Dudelange, on était la meilleure équipe sur le terrain »

L’attaquant allemand de 25 ans réalise des prouesses cette saison, à l’image d’une équipe de l’Union Titus Pétange qui vient de battre coup sur coup les deux premiers du championnat. Il revient sur cette superbe performance, mais prévient que l’UTP a encore faim.

Kempes, vous attendiez-vous à battre l’un après l’autre le F91 et le Swift Hesperange ?

Oui bien sûr, même si après le match contre Mondorf (ndlr: défaite 2-0 de Pétange) la situation était un peu « merdique » pour nous, avec les deux plus gros clubs du pays à affronter. Mais l’entraîneur nous a très bien préparé pour ces deux affrontements, on avait un très bon feeling. Contre Hesperange on savait ce que l’on avait à faire, même si on a eu un peu de réussite en infériorité numérique, mais il en faut aussi contre une équipe comme le Swift si l’on veut gagner. Je pense en tout cas que l’on mérite ces deux victoires, contre Dudelange on a été la meilleure équipe sur le terrain.

Comment vous expliquez les belles performances pétangeoises dans cet exercice 2022/23 ?

Je pense que l’on travaille bien en équipe, et que chacun sait ce qu’il a à faire. Quand on repense aux premiers matchs de la saison, où l’on avait perdu contre Etzella et le Fola, tout le monde était mal et on nous voyait jouer le maintien… Mais quand je suis arrivé ici, j’ai vu du potentiel dans l’équipe et dans l’entraîneur, et la plus grande part de notre succès est collective. Bien sûr on a des joueurs qui sont de très bonnes individualités comme Artur Abreu ou Kai Merk, on marque beaucoup de buts, mais on ne peut pas faire sans un bon milieu de terrain et une bonne défense derrière nous. C’est super d’être dans cette équipe, tout le monde fait du bon travail, que ce soit les joueurs, l’entraîneurs, le staff, le kiné…

Comment décrire votre relation avec l’entraîneur de l’équipe Yannick Kakoko ?

Quand j’étais à Niederkorn, je l’ai affronté sur le terrain quand il était encore joueur ici à Pétange, il me connaît bien, et quand il est devenu coach à l’UTP il m’a appelé en me disant qu’il voulait me confier un rôle-clé au sein de l’équipe. Il m’a donné sa confiance, et c’est quelque chose qui fait que vous jouez plus libéré en tant que joueur.

L’objectif maintenant pour Pétange est de sécuriser la quatrième place, ou il est possible de viser plus haut ?

On a cinq points de retard sur le Progrès, tout reste possible. Niederkorn doit encore jouer Hesperange, la saison n’est plus très longue encore mais il reste beaucoup de matchs. Notre objectif bien sûr est d’être européen.

Est-ce qu’il y a un challenge entre Artur, Kai et vous pour le trophée de meilleur buteur de l’équipe ?

(Rires) non nous n’avons pas de challenge entre nous. Parfois on se demande: « Combien t’as mis de buts, combien de passes décisives… ». Vous pouvez voir quand on a un penalty ou autre, parfois c’est Artur qui me tend le ballon, parfois c’est moi, parfois c’est Kai, tout va bien entre nous et c’est bien comme cela.

Kempes, votre prénom c’est un hommage au célèbre footballeur argentin ?

Oui c’est vrai ! Mon père et ma mère sont fans de football, et en Argentine avant Diego Maradona, le meilleur joueur c’était Mario Kempes. Normalement cela aurait dû être mon second prénom mais mes parents aimaient tellement qu’ils m’ont appelé ainsi.

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