Proche de l’élimination à un quart d’heure de la fin du match, Kaerjeng a fini par retourner Bettembourg lors de quinze dernières minutes rocambolesques. L’UNK assure sa survie dans l’élite !
Bettembourg pas récompensé
Dès l’entame du match, le SC Bettembourg adopte une attitude conquérante, dans l’optique d’arracher ce ticket pour l’élite. Une domination qui n’empêche pas cependant de voir la première véritable occasion du match provenir du côté de Kaerjeng : d’une frappe limpide, Leroux trouve le poteau droit d’Antunes, impuissant sur le coup. Une alerte qui ne freine pas les ardeurs du SCB, vite aidé par une boulette de Frising. Le portier rate totalement sa relance et offre à David Silva l’opportunité d’ouvrir le score. Sa frappe, contrée de la main, apporte alors un penalty que Dauphin se charge de transformer (1-0, 10e). Un début de match cruel pour Frising, qui devra alors quitter ses coéquipiers sur blessure quelques minutes plus tard, remplacé par Scheidweiler.
Passé ce pion, Kaerjeng essaie bien de réagir, mais ne réussit pas à se procurer la moindre opportunité face à un bloc de Bettembourg bien en place. Stérile, l’UNK voit même David Silva, sur un joli enchaînement, tenter une frappe aux vingt-mètres finalement déviée en corner. Sereins, les hommes d’Olivier Baudry pensent alors rejoindre les vestiaires avec cet avantage précieux. Pourtant, malgré une réelle absence d’occasion, Kaerjeng va surgir au meilleur des moments : juste avant la pause, Lopes surgit et place une tête imparable au fond des filets (1-1, 45+4e). Une égalisation heureuse dans un match qui, malgré des tribunes pleines à craquer (1703 spectateurs), peine à s’emballer.
Kaerjeng reste en BGL Ligue !
De retour des vestiaires, la rencontre prend alors un autre rythme, avec deux écuries bien décidées à prendre les devants. Bettembourg, de nouveau entreprenant, va alors se procurer deux belles opportunités. Mais ni Dauphin, d’une frappe enroulée arrêtée par Scheidweiler, ni David Silva, d’un joli retourné acrobatique qui frôle le cadre, ne réussissent à faire trembler les filets adverses. Passé ce premier quart d’heure, Kaerjeng semble, progressivement, prendre le contrôle du match. Problème ? Les hommes de Peixoto ne se procurent pas la moindre opportunité. Et, pire pour eux, vont encaisser le second : Kleidir Neves, d’une frappe lumineuse aux vingt-mètres, transperce Scheidweiler et permet aux siens de repasser devant (1-2, 67e). Alors que le plus dur semble avoir été fait, il ne suffit que de quelques minutes pour voir le pensionnaire de Promotion d’Honneur gâcher tout son travail. Un tacle grossier dans la surface sur Barbaro offre un pénalty évident à l’UNK, qui ne se fait pas prier pour revenir au score, par le biais de Fostier, qui trompe sans sourciller Antunes (2-2, 74e). Un scénario rocambolesque qui échauffe les esprits de deux équipes de plus en plus nerveuses à l’orée des dix dernières minutes. Alors qu’on semble s’orienter vers les prolongations, un coup-franc aux allures de corner trouve Matias Janisch, qui assène une tête qui finit son chemin au fond des filets (3-2, 84e). Obligé de se jeter à l’abordage, Bettembourg ne réussit pas à marquer ce troisième but, synonyme de prolongations. Manuel Peixoto réussit donc son pari et assure la survie dans l’élite de Kaerjeng. Pour le SCB, la déception dominera clairement, après une prestation intéressante, mais insuffisante pour sortir de l’antichambre du football luxembourgeois.
