Plus maître de son destin, le Fola peut encore espérer se maintenir en BGL Ligue sans passer par les barrages. Pour cela, pas le choix : prendre plus de points que Mondercange sur cette dernière journée. Jules Diallo revient sur l’état d’esprit à mettre en place avant l’ultime match de la saison.
Le match nul de la semaine dernière a-t-il porté un coup aux vestiaires ?
C’est sûr qu’à la fin du match, on était tous déçus du résultat. On a mis toutes les clés pour remporter la victoire, et malheureusement, sur une frappe d’Amiri, on perd ces trois points. Cela nous a mis un coup car on voulait vraiment l’emporter pour avoir notre destin entre nos mains, mais malheureusement, cela ne sera pas le cas. On s’est tout simplement dit qu’il fallait continuer de travailler. De toute façon, comme Mondercange l’a emporté, il aurait fallu gagner le dernier match dans tous les cas pour assurer notre maintien.
Avec un tel match à venir, avez-vous vécu une semaine de préparation normale, ou l’enjeu du match du week-end se ressent-il dans l’ambiance globale ?
On ressent une différence, car on sait qu’on joue notre survie en BGL Ligue. Tout le monde est plus concentré, plus attentif aux consignes. Ce match contre Strassen est d’une telle importance pour le club. On a vraiment le sentiment d’avoir travaillé deux fois plus pour ce match.
Dorénavant, le Fola n’est plus maître de son destin. Comment aborde-t-on ce dernier match dans ce contexte ?
On va faire abstraction de Mondercange. Il ne faut penser qu’à nous. Il faut qu’on gagne le match et qu’on en sorte avec absolument aucun regret. On sait que Rosport, en particulier à domicile, c’est très compliqué, et qu’ils ne vont pas faire de cadeau. Mais de notre côté, on doit absolument faire le boulot pour ne pas sortir de la rencontre avec des remords.
Vous affrontez une équipe qui n’a plus rien à jouer, est-ce un avantage pour ce dernier match de la saison ?
C’est dur de parler d’avantage, car si on prend le match de la semaine dernière, c’était contre une équipe qui n’avait plus rien à jouer, et ça ne les a pas empêché de prendre un point. Ce qui est certain, c’est que Strassen ne va pas nous faire de cadeaux. Il va vraiment falloir passer outre tout cela, jouer notre football, et aller chercher cette victoire.
Quels vont être les clés pour un tel match ?
L’essentiel sera dans l’état d’esprit. Ces dernières semaines, on a montré qu’on avait un groupe avec de la qualité. Il va maintenant falloir le prouver sur le terrain, avec plus d’envie et de combattivité pour l’emporter.
Peut-il y avoir des calculs lors de la rencontre selon les résultats de Mondercange ou d’Ettelbruck ?
L’approche doit toujours être de prendre les trois points. Il ne faut même pas rester au courant des scores de Mondercange. La meilleure manière d’aborder ce match, c’est en ne pensant qu’à la victoire et rien d’autre. Les calculs viendront après.
Alors qu’il ne reste plus qu’un match, peut-on parler de saison galère du côté du Fola ?
Galère, je ne sais pas, mais mitigé, oui. C’est sûr que la première partie de saison a été extrêmement compliquée. Mais à la trêve, si on nous avait proposé de nous retrouver dans une situation dans laquelle on pouvait jouer notre maintien direct en BGL Ligue sur la dernière journée, on aurait signé direct. Personne ne croyait en nous hormis nous-mêmes, le staff et les supporters. Si on arrive à aller chercher ce maintien, ce sera une très belle satisfaction à la fin du compte.
