C’est seulement vingt-quatre heures après l’officialisation de la relégation de l’US Hostert que son président, Jacques Wolter, s’est exprimé sur cette déconvenue. Entre regrets et motivation pour le futur, le président se livre sans filtre.
Quel est le sentiment après l’officialisation de la relégation ?
Evidemment, on est tous déçus de devoir redescendre en Promotion d’Honneur après six ans en BGL Ligue… Maintenant, on s’y attendait tout de même un petit peu au vu des résultats des derniers matchs. Quand on est dans un club comme Hostert, on est toujours dans la lutte pour le maintien, et une mauvaise saison comme celle-ci avec des blessés, cela peut vite coûter cher… On était conscient que cela nous pendait au nez, et malheureusement, c’est le cas aujourd’hui.
A posteriori, comment expliquez-vous cette saison compliquée ?
Nous avons fait une première partie de saison avec un jeune entraîneur, qui ne connaissait pas nécessairement assez bien la BGL Ligue et ses spécificités. On n’a pas réussi non plus à remplacer les cadres perdus durant l’intersaison comme Trani, Sacras ou Habbas… À la trêve, nous étions malgré tout barragistes avec quatorze points. Et puis, les blessures de Bonet et Amehi, qui étaient nos deux buteurs, ont forcément fait très mal. Si on regarde nos performances offensives, ce n’était pas extraordinaire avec les deux sur le terrain, mais sans eux… On parle de deux joueurs qui avaient marqué dix de nos quatorze buts à l’aller, donc forcément… Cette saison, nous avons perdu quatre fois sur le score de 1 à 0 sur la phase retour. Donc si tu ne marques pas…
Est-ce que l’état d’esprit du groupe n’a pas été à la hauteur de la mission ou avez-vous eu le sentiment de voir un effectif irréprochable?
Irréprochable, ça, c’est sûr que non. On a certainement eu un cadre dans lequel la plupart des joueurs n’étaient pas à la hauteur de la BGL Ligue. Maintenant, dans le groupe, l’ambiance était sincèrement bonne. Il nous manquait je pense deux ou trois joueurs de qualité qui pouvaient tirer l’équipe vers le haut avec leur expérience de la BGL Ligue.
Peut-on s’attendre à de nombreux départs dès cet été ?
C’est encore un peu trop tôt pour parler de ça. La « bonne nouvelle », c’est que maintenant, on sait dorénavant dans quelle ligue on jouera l’an prochain. C’est toujours plus facile de se projeter et anticiper. Nous allons commencer à discuter de tout cela cette semaine, à tête reposée, pour savoir qui on va garder. La plupart des joueurs ont encore des contrats, mais il va falloir discuter de tout cela tranquillement.
Henri Bossi va-t-il continuer en tant qu’entraîneur principal de l’effectif ?
Oui, Henri va continuer en tant qu’entraîneur principal, ça, c’est clair. Il veut faire remonter l’effectif dès l’an prochain en BGL Ligue.
On en conclut donc que l’objectif est bien de revenir dans l’élite dès que possible ?
Absolument ! Je vis là ma troisième descente en tant que président, et j’ai toujours veillé à ce qu’en cas de relégation, on ne soit pas dans une spirale qui nous embourbe dans la Promotion d’Honneur. On veut avoir les ressources pour être compétitif et revenir au plus tôt possible au sein de la BGL Ligue. Les deux dernières fois, on a réussi à retrouver l’élite au bout de deux ans. Notre objectif prioritaire sera toujours de faire remonter l’équipe le plus rapidement possible.
