Pourtant en grande forme au sein d’un Progrès irresistible depuis la reprise, Bilal Hend ne se satisfait pas pour autant de ses performances et estime pouvoir apporter plus. Le milieu offensif se fixe aussi pour objectif d’aller chercher la deuxième place.
Suite au début d’année quasi-parfait du Progrès (6v-1n-0d), quelles sont les ambitions pour la fin de saison ?
L’objectif c’est d’être européen ! Après je ne veux pas vous mentir, nous ce qu’on veut, c’est aller chercher Dudelange, on doit se concentrer sur nous, prendre match après match et continuer d’avancer tout en gardant un œil sur ce qui se passe derrière, car Pétange réalise aussi un gros début d’année 2023.
Quel regard portes-tu sur ta saison ?
Je ne suis pas satisfait à 100 % de ma saison, je me suis fixé des gros objectifs en terme de statistiques. J’en suis à huit buts et trois passes décisives, c’est déjà pas mal mais je suis quelqu’un de très ambitieux, je sais que je suis capable de faire mieux. Je dois continuer à travailler pour atteindre le niveau de mes ambitions personnelles.
On a vu une belle complicité avec ton coach lors de ta sortie du terrain hier. Que t’apporte-t-il dans ton évolution personnelle ?
Jeff Strasser est un coach qui m’a fait énormément progresser tactiquement car il est très pointilleux sur la rigueur défensive. Offensivement, il nous laisse libres de faire nos choix, je peux aisément permuter avec De Almeida ou Mazure et c’est quelque chose qui me correspond parfaitement.
Dans l’éventualité où Niederkorn ne serait pas européen la saison prochaine, te verrais-tu continuer l’aventure ?
Ca serait un énorme échec si nous n’étions pas européens la saison prochaine après deux années où nous l’avons ratée. Je n’envisage pas cette possibilité. Il me reste une année de contrat, on verra ce qu’il se passera mais je me sens très bien ici au Progrès.
Tu as quitté le Fc Metz il y a quelques années, as-tu encore l’espoir de trouver un challenge professionnel ?
Oui bien sûr, je suis jeune, je viens d’avoir 23 ans, j’ai toujours espoir d’accéder un jour au monde professionnel. J’ai eu quelques petites blessures mais là je me sens bien. Il y a pas mal de joueurs qui deviennent joueurs professionnels à 25 ou 26 ans. Quand on voit quelqu’un comme Kevin Van Den Kerkhof qui était à Dudelange la saison dernière et qui cette année joue en Ligue 2 à Bastia et a même été appelé en sélection nationale algérienne c’est beau. Je suis aussi algérien et ce genre de parcours me fait dire que rien n’est terminé dans le football.
