Daniel Scheid : « On est sur le bon chemin »

L’ailier des Red Boys est revenu sur la saison en dent de scie de son équipe en AXA League, sur les objectifs de la fin de saison et sur l’arrivée de Nikola Malesevic sur le banc.

Quel bilan tires-tu de la saison actuelle de Differdange ? 

C’est une saison très difficile. Je dirais que la situation actuelle n’est pas celle qu’on souhaitait dès le début vu la saison précédente et les joueurs de notre effectif. On voulait jouer le titre de champion jusqu’à la fin, mais il faut être honnête, vu le match perdu face à Bascharage, ce sera très compliqué. Maintenant, il faudra se concentrer sur la coupe pour ramener un titre à Differdange comme la saison dernière.

Le titre en championnat, vous vous dites que c’est encore possible ?

Quand on a gagné face à Esch, on savait qu’on avait encore une chance, même si tout n’était pas entre nos mains. Mais depuis janvier, chaque rencontre était une finale et avec la défaite contre Käerjeng, on sait que désormais ce sera très difficile. Pour moi, il nous reste peut-être 5% de chances. Donc il n’y a plus de pression à se mettre. Notre objectif, maintenant, c’est la coupe et atteindre les places européennes.

En début d’année, vous avez accueilli un nouvel entraineur en la personne de Nikola Malesevic, que tu connais déjà en tant que sélectionneur. En quoi est-il différent de Sandor Rac, que vous aviez il y a encore deux mois ?

Sur plusieurs points. Je le connais depuis longtemps et il est peut-être ce qu’il nous manquait. Nikola est un bon entraineur qui prépare bien les matchs, avec des analyses vidéos différentes. Tout le monde sait ce qu’il doit faire pendant le match. En terme de jeu, c’est complètement différent de ce qu’on faisait avec Sandor Rac aussi. Tout ne fonctionne pas encore parfaitement, mais on est sur le bon chemin, on l’a vu contre Esch. 

Le calendrier de la fin d’année 2022 vous a-t-il plombé ?

Oui et non. Il ne faut pas oublier qu’on est des amateurs, qu’on travaille 40 heures par semaine, donc jouer un match tous les deux ou trois jours, c’est difficile mentalement et physiquement. Avec la coupe d’Europe et les matchs importants, on peut dire que le calendrier nous a un peu tué. Mais à côté de ça, on a aussi l’expérience dans l’équipe, et les matchs qu’on a perdu, ce n’était pas en tant qu’équipe. Collectivement, on n’y était pas. 

Personnellement, comment se passe ta saison ?

Pour le moment, je me sens bien et je suis plutôt satisfait de ma saison. Ce n’est pas toujours le cas, mais je pense que le changement de coach a fait du bien et que ça a remotivé l’équipe et certains joueurs, dont moi.

Avec l’équipe nationale, vous affrontez bientôt la Turquie, le 3e adversaire de votre groupe pour les qualifications de l’Euro 2024. Comment vis-tu ces qualifications ? 

Premièrement, tout le monde est content de pouvoir jouer ces qualifications. C’est la première fois qu’on joue des équipes qu’on regarde à la télévision d’habitude. Dès le début, on savait que la Macédoine et le Portugal étaient au-dessus. Face à la Turquie, je pense qu’on a nos chances. Il faut aussi garder en tête que ce ne sont pas seulement les deux premiers de chaque groupe qui peuvent se qualifier, mais aussi les meilleurs troisièmes. Donc notre but, c’est de faire des bons résultats face à la Turquie. Quand je vois l’évolution de l’équipe nationale ces dernières années, je me dis que c’est possible. 

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