Christophe Popescu : « Prendre le handball encore plus au sérieux »

Le jeune joueur, qui a quitté Käerjeng il y a quelques mois pour signer du côté de Lyon, à proximité du lieu de ses études, est revenu sur son adaptation dans son nouveau club et sur son statut d’international A.

Comment s’est passée l’adaptation à un nouveau club, l’AS Lyon-Caluire, dans un nouveau pays, la France ?

C’est la première fois que je joue à l’étranger, à l’AS Lyon-Caluire en Nationale 1, en parallèle de mes études en management. Au début, ça a été un peu difficile à conjuguer avec l’université étant donné qu’on a quatre entrainements de deux heures par semaine, mais l’entraineur m’a donné de la confiance et ça se passe bien. Je suis le plus jeune de l’équipe mais tout le monde m’a très vite accepté. Avec Lyon, on fait une bonne saison et dernièrement on a gagné face à Ajaccio, qui devrait monter en D2 à la fin de la saison. Ce qui m’a vraiment choqué ici, ce sont les trajets ! Au Luxembourg, tu peux aller partout en trente minutes. Ici, ce sont des trajets de plusieurs heures et je n’avais pas l’habitude de ça !

Comment as-tu vécu tes premières sélections en équipe nationale A ?

Le sélectionneur, Nikola Malesevic, m’a contacté il y a plusieurs mois pour me faire part de son intention de me prendre. Je n’ai pas pu dire non. Mon père a joué pour l’équipe nationale de la Roumanie, donc il était content que son fils puisse jouer dans une équipe nationale. Il était presque plus content que moi ! (Rires)

Comment s’était passé le mois de janvier avec ces qualifications aux Iles Féroé ?

Au début du voyage, on a eu un peu de malchance avec les trois cas de Covid au sein de l’équipe, dont deux défenseurs. On a dû faire quelques modifications et au final, plusieurs d’entre nous avions joué ensemble dans les équipes nationales de jeunes, avec Joe Schuster, Raphael Guden…

Et ça a plutôt bien fonctionné…

Ça a très bien marché. Tout a fonctionné au premier match et on a fini par gagner. Ensuite, on aurait dû gagner le deuxième match mais la Lettonie s’est réveillée en seconde période. Face à l’Italie, il y a eu un peu de malchance. L’équipe avait un peu tourné et on avait commencé avec les jeunes, et même si l’Italie aussi avait des jeunes, plusieurs jouent en première division.

Quel est ton objectif pour les prochaines saisons ?

En ce moment, je suis concentré sur deux choses, le handball et l’université. J’aimerais prendre le handball encore plus au sérieux dans le futur car jusqu’ici, je devais m’habituer au système scolaire. Je ne sais pas encore si je ferai mon master ici, à Lyon, mais j’espère trouver un club de D2 un jour !

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