Pour Malesevic, « il faudra vite se relever »

Le sélectionneur luxembourgeois est revenu sur la défaite de son équipe face à la Turquie hier.

Nikola Malesevic n’avait pas la mine des bons jours, à l’autre bout du fil, cet après-midi. Le sélectionneur de l’équipe nationale de handball s’est dit « déçu et triste » de la défaite subie face aux Turcs après un dernier but adverse dans les toutes dernières secondes. Un sentiment partagé par l’ensemble de l’équipe. « Quand je suis rentré dans le vestiaire après le match, tous les joueurs étaient dans le même état. Ils y croyaient, même quand on était menés à la mi-temps. Sur leurs visages, je voyais qu’ils étaient sûrs de leur force. Je crois qu’entre l’équipe et le staff, personne n’a passé une très bonne nuit » confie Malesevic, qui a remarqué d’ailleurs que son équipe jouait mieux « à l’extérieur qu’à la maison. Mais ça, je n’arrive toujours pas à le décortiquer. Quoi qu’il en soit, à la mi-temps on a un peu parlé de tactique, mais on a surtout pris du temps sur le relâchement psychologique. Il y a eu encore quelques fautes techniques en deuxième mi-temps, mais c’était beaucoup mieux qu’en première. Ensuite, on a eu l’occasion de passer devant. Il nous a manqué très peu de choses, mais ce n’était pas assez et ils ont marqué en toute de fin de match » regrette-t-il, amer.

Un match retour à préparer dès aujourd’hui

Pas vraiment le temps de tergiverser pour autant pour la bande à Chris Auger, qui ont en ligne de mire le match retour face aux Turcs dans… trois jours seulement (dimanche 15 mars, 15h00). « Dans le sport, un jour tu es en haut et l’autre tu es en bas. Il faut vite se relever et penser au lendemain. On n’a pas forcément le temps de digérer ce genre de choses » admet le sélectionneur des Roud Léiwen. Les Luxembourgeois se rendront ainsi à Konya pour espérer revenir avec un succès dans la poche. En tout cas, c’est dans cette optique qu’ils se rendront sur le terrain. « On y va clairement pour gagner, et je suis convaincu qu’on gagnera » ose Nikola Malesevic, qui sait malgré tout que le contexte d’un match en Turquie sera bien différent du Luxembourg. « Il y aura un public très chaud. Quand on va là-bas, on ne parle pas de spectateurs mais de supporters. J’ai vu le match contre la Macédoine du Nord, et on entend quasiment jamais le sifflet de l’arbitre. » À savoir si les Luxembourgeois sauront faire abstraction d’une telle ambiance.

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