Tom Konen : « On n’a pas terminé premiers pour rien »

Après avoir laissé la première manche à Esch samedi soir (74-79), Tom Konen et l’Amicale Steinsel restent convaincus de leur potentiel, de leurs forces et de leur capacité à renverser la tendance dès mercredi soir sur le parquet eschois.

Vous perdez la première manche chez vous, 74-79, d’un rien. Cela se joue dans les derniers instants du match. Comment analysez-vous cette rencontre ?

On savait que cela allait être un match difficile. Esch est une bonne équipe, qui joue depuis longtemps ensemble. Et puis ils ont eu six matchs de playoffs, nous quatre… alors ok ils étaient peut-être un peu plus fatigués, mais d’un autre côté ils ont davantage pu se roder, notamment contre des grosses équipes comme Dudelange, quand on a certainement eu des matchs un peu plus faciles. Sur cette première manche, on a bien commencé mais on n’a pas été constants pendant 40 minutes. C’est ce qu’il faut changer ce mercredi.

Vous faites malgré tout un bon match et vous menez longtemps au score. Cela reste encourageant pour la suite de la série ?

Exact. L’entraîneur nous a fait remarquer après le match que l’on perd seulement de cinq points, avec deux points sur une faute et les trois points d’Alex Rodenbourg qui doit marquer cinq paniers à trois points sur une saison… C’est pour dire que cela se joue à rien. On voit qu’on est au même niveau que Esch. On a juste des petits ajustements à faire. On est tous frustrés et fâchés de cette défaite mais le coach a trouvé les mots pour faire ressortir le positif. Cela se joue à un ou deux play.

A titre personnel, on vous a senti en forme, vous êtes bien entré dans cette finale, en inscrivant 16 points notamment. Comment vous sentez-vous et comment voyez-vous la suite ?

Je me sens déjà mieux par rapport à ma blessure, c’est ma meilleure forme depuis le début de la saison. Je suis à 100% physiquement, mais j’ai encore pas mal de choses à me reprocher car j’ai encore raté beaucoup de tirs. Ok j’ai mis 16 points, mais je peux faire davantage de différences, je dois prendre ce rôle, devenir plus décisif. Je ne suis pas encore satisfait. Je sais que si j’avais marqué deux ou trois shoots à trois points de plus, le match aurait été différent. Je dois faire plus et mieux.

Esch est une équipe assez redoutable, qui arrive à renverser des situations délicates. Comment allez-vous aborder la deuxième manche ?

Il faut qu’on corrige les petites erreurs que l’on a faites en attaque et en défense, et il faut qu’on joue 40 minutes. On les a trop laissés revenir dans le match. On doit être plus présents sur les rebonds offensifs et surtout sur les rebonds défensifs. On doit jouer encore un peu plus collectif devant et moins forcer les actions, même quand cela fonctionne un peu moins bien. On ne doit rien lâcher.

Parlez-nous un peu de l’ambiance. Les deux clubs ont un beau public. Ce genre d’atmosphère influe-t-elle sur la façon de jouer ?

Oui ! On a une finale avec sûrement deux des meilleures équipes. Esch l’a sûrement un peu amer après sa course au titre coupée en route au moment du Covid… Nous, malgré notre titre l’an passé on n’est pas encore complètement respectés puisqu’il y a du monde qui voit Esch favori. Tout cela crée une belle concurrence, une émulation. C’est un beau truc au Luxembourg je pense. Je pense qu’il s’agit de la meilleure finale que les fans pouvaient imaginer. C’est une bonne série à jouer pour tout le monde, surtout si on arrive à retourner le match demain. L’année dernière aussi on avait perdu le premier match…

Est-ce que vous sentez que vous pouvez aller chercher ce doublé qui serait exceptionnel ?

Oui, je sens que malgré ce 1-0, on a toutes nos chances. On n’a pas terminé premiers de la phase régulière pour rien. On a le potentiel. Et même à 2-0 pour eux, j’y croirai encore. Je suis toujours aussi confiant qu’avant le premier match. Tout peut encore arriver. Et connaissant Esch, je pense qu’ils vont rester concentrés et qu’ils ne vont pas nous prendre de haut.

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