Alex Rodenbourg : « Rien ne remplace la sensation de combattre sur le terrain ! 

La Total League n’a pas connu de matches depuis bientôt deux mois. On a pris des nouvelles du pivot d’Esch Basket qui se languit de la reprise de la compétition.

Comment se passe ton quotidien actuellement sachant que le fait de se réunir à la salle d’entrainement est interdit ?

J’ai contracté le virus en octobre juste après notre dernier match. Ça m’a bien fatigué. Autrement, depuis le début de saison, je traine un problème une inflammation dans le tendon du biceps donc cette coupure pour ma part est un mal pour un bien. Sur le plan sportif, on a un programme pour s’entretenir à la maison. D’ailleurs, là je vais pouvoir profiter de ma salle de fitness que j’ai chez moi.

Le dernier match en date d’Esch dont tu parles précédemment s’est déroulé le 17 octobre dernier et vous vous êtes inclinés face à Etzella (96-101), la défaite a-t-elle été digérée ?

Oui, même si on n’avait pas super bien joué. C’est dommage d’avoir stoppé notre série à quatre victoires d’affilée. Mais ce match-là face à Ettelbrück ne me pose pas de problèmes. On a fait des erreurs qu’il faudra simplement ne pas réitérer lors des prochaines parties.

Ettelbruck, c’est l’équipe qui va vous poser le plus de problèmes pour conserver votre titre de champion de Luxembourg ?

Honnêtement, je ne peux pas encore affirmer cela car on n’a pas encore affronté Dudelange. Personnellement, je ne crains aucune équipe car je n’oublie pas que c’est nous qui détenons le titre, mais le T71 me fait une grosse impression.

D’un point de vue plus personnel, comment juges-tu ton début de saison ?

A mes yeux, il est clairement insuffisant. J’ai eu beaucoup de choses personnelles qui m’ont bloqué mentalement pour développer mon meilleur basket. Au niveau défensif tout roule, mais c’est sur le plan offensif où je n’ai pas répondu présent notamment dans le domaine du shoot.

Le championnat devrait reprendre au cours du mois de janvier. As-tu hâte ?

Oh que oui, avoir le plaisir de se retrouver entre copains sur le terrain. On a beau s’avoir tous par téléphone très souvent ou même se voir avec le masque comme pour Pit et Joe Biever que je vois 3 à 4 fois par semaine, rien ne remplace cette sensation de combattre ensemble sur le terrain. J’ai aussi le coach par téléphone tous les 2,3 jours.

Il y a une autre reprise qui se profile, celle de la NBA le 22 décembre prochain. Quel est ton favori ?

J’ai été longtemps un grand fan des Clippers, et bien avant l’arrivée de Griffin. Je les supportais déjà quand il y avait Chris Kaman. Maintenant, je m’en fous un peu de supporter une équipe en particulier tant que je vois du bon basket. J’ai kiffé lors des play-offs dans la bulle les matches de Denver et notamment leur remontée de dingue face à Utah.

Dernières nouvelles