Pour le meilleur et pour le pire avec Jonathan Joubert

Gardien emblématique de la sélection, de Grevenmacher et évidemment du F91 pendant bon nombres d’années, Jonathan Joubert est évidemment une figure importante de l’histoire des Roud Léiwen, puisqu’il en est le gardien le plus capé, du haut des 90 sélections qu’il a comptabilisées entre 2006 et 2017.

Quel est votre plus beau souvenir sur un terrain ?
Il y en a forcément plusieurs qui me viennent en tête, mais je dirai que la première victoire avec l’équipe nationale en Biélorussie, à une époque où la sélection n’avait plus gagné depuis plusieurs années, donc les émotions étaient vraiment extraordinaires. En club, je pense que la première fois qu’on a réussi à passer un tour en Ligue des Champions, à Mostar, où on marque le but qui nous permet d’aller en prolongations à la toute fin de la rencontre avant de se qualifier en prolongations. Voir les gens du club qui pleuraient de joie, ça touche forcément.

Dans quel club avez-vous signé votre première licence de football ?
Mon premier club était le Fc Woippy, à l’âge de 6 ans. 

Quel est votre club de coeur, celui que vous placez au-dessus des autres, et pourquoi ?Je vais dire que c’est à Dudelange. J’ai passé 16 ans dans ce club en tant que joueur, et ça a toujours été un plaisir d’y évoluer. 
On jouait très souvent pour le titre, les groupes formés ont toujours été composés de bonnes personnes et où il y avait vraiment de bonnes relations entre les joueurs qui composaient ces groupes, contrairement à ce qui a pu être dit çà et là.

Quel est votre pire souvenir que vous avez dans le football ?
Je dirai les blessures, notamment celle qui m’avait empêché de participer à la première phase d’Europa League, et à ce moment-là, je me suis dit que j’avais peut-être laissé passer ma chance de vivre quelque chose d’unique, et j’étais forcément très déçu.

Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ? 
Habituellement, je réponds Thierry Steinmetz à cette question, mais je vais changer un peu pour cette fois et parler d’un joueur que j’ai côtoyé chez les U16 en équipe de France, qui s’appelait Steed Malbranque, qui était exceptionnel et qui a derrière fait une très belle carrière professionnelle, à Lyon et en Angleterre notamment. 

Le joueur le fort que vous ayez affronté ? 
Quand on me pose cette question, on s’attend toujours à ce que je dise Cristiano Ronaldo qui est objectivement le meilleur de la liste de joueurs que j’ai affronté, mais celui qui m’a le plus marqué, c’est Dimitar Berbatov. Je me rappelle d’un match en Bulgarie où il nous avait fait la totale et j’ai vraiment adoré ce joueur. 

Quelle est la meilleure ambiance que vous ayez connue ? 
C’était un match avec la sélection, contre les Pays-Bas à Rotterdam. Le stade était plein, 50 000 personnes, et nous avions perdu 1-0 ce jour-là, et j’avais d’ailleurs fait un énorme match. C’était une ambiance de folie. Et puis forcément, en face, tu avais des joueurs comme Van Der Sar, Sneijder, Seedorf, Van Nistelrooy alors ça laisse encore plus de souvenirs. 

Dans quel club vous auriez rêvé de jouer ? 
Forcément Marseille, dans un club légendaire comme ça et avec une telle ambiance, en tant que footballeur, ça ne peut faire que vibrer. 

Boris Saint-Jalmes

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