Il y a dix ans disparaissait Nelson Mandela

Le 5 décembre 2013 disparaissait à l’âge de 95 ans Nelson Mandela, une des figures les plus emblématiques du mouvement pour les droits civils et la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud.

Né le 18 juillet 1918 dans le village de Mvezo, Nelson Mandela a consacré sa vie à la lutte contre l’injustice et à la promotion de l’égalité. Dans le village de Qunu où il grandit ensuite, il est témoin des premières injustices du système de l’apartheid, une politique de ségrégation raciale officiellement instaurée en Afrique du Sud en 1948. Malgré cela Mandela poursuivit des études, devenant l’un des premiers membres de sa famille à fréquenter l’école.

Il étudie ensuite le droit à l’Université de Fort Hare, une institution réservée aux étudiants noirs à l’époque. Cependant, en raison de son activisme politique, Mandela fut expulsé de l’université, ce qui marqua le début de son engagement intense dans la lutte contre l’oppression. Il s’est donc dès lors impliqué dans la politique anti-apartheid au sein du Congrès national africain (ANC), devenant rapidement un leader charismatique. En 1962, il fut arrêté et condamné à la prison à vie pour son rôle dans la lutte armée contre le régime. Il passa 27 années derrière les barreaux, principalement à Robben Island, ce qui toutefois n’entama pas sa détermination.

Fin de l’apartheid

En 1990, le président sud-africain Frederik de Klerk annonce la libération de Nelson Mandela, ce qui marqua alors un tournant dans l’histoire de l’Afrique du Sud. Mandela et de Klerk remportèrent conjointement le prix Nobel de la paix en 1993, pour leur rôle dans la transition vers un gouvernement démocratique. En 1994, l’Afrique du Sud organisa ses premières élections multiraciales, et Nelson Mandela devint le premier président noir du pays. Son mandat fut caractérisé par des politiques de réconciliation et de construction nationale. Il créa en ce sens la « Commission Vérité et Réconciliation » pour aider le pays à guérir des cicatrices du passé.

Nelson Mandela pris sa retraite de la présidence en 1999, mais son impact sur la lutte pour la justice et l’égalité se poursuivit. Son héritage est ancré dans sa capacité à transcender la haine et à promouvoir la réconciliation. Il laisse derrière lui un héritage durable, en encourageant la tolérance et en soulignant l’importance de l’éducation et du dialogue.

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