Centrale de Zaporijia : « On joue avec le feu » prévient l’AIEA

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, a tiré une nouvelle fois la sonnette d’alarme après une frappe russe sur la centrale nucléaire de Zaporijia.

« A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner » a averti Rafael Grossi jeudi devant le Conseil des gouverneurs de l’instance onusienne à Vienne, appelant « chacun à s’engager à protéger la sécurité » du site, via la création d’une zone spéciale. Car après de nouvelles frappes russes non loin de la centrale, cette dernière a été déconnectée du réseau électrique ukrainien, pour la sixième fois depuis le début de la guerre il y a un peu plus d’un an.

« La dernière ligne de communication entre la centrale nucléaire occupée de Zaporijia et le réseau électrique ukrainien a été coupée à cause d’attaques de roquettes » russes, a indiqué dans un communiqué Energatom. Des générateurs de secours au nombre de 18 assurent actuellement une alimentation minimale du site : « Ils ont assez de carburant pour dix jours. Le compte à rebours a commencé », souligne Energatom. « S’il n’est pas possible de renouveler l’alimentation électrique extérieure de la centrale, un accident avec des conséquences radioactives pour le monde entier pourrait avoir lieu », avertit l’opérateur.

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